Vous vous sentez concerné par la thématique Pleine Nature ? Vous souhaitez vous impliquer ? Inscrivez-vous au Club Territoire Pleine Nature !
Pourquoi ce Club Territoire Pleine Nature ?
Le nouveau schéma de développement a pointé la nécessité de continuer à agir pour aménager et mettre en réseau les espaces, sites et itinéraires de loisirs ; dans ce cadre le Club Territoire Pleine Nature prend tout son sens.
Le Pays Voironnais réunira ce club 3 à 4 fois par an pour aborder différents sujets. Sur cette page vous trouverez les dates des prochains ateliers du Club Territoire Pleine Nature, leurs déroulés ainsi que les éléments de restitution.
Prochaine rencontre du club
Le prochain club se déroulera cet automne après la belle saison à venir.
Restitution de l’atelier du jeudi 7 mars 2024
Le Club Territoire Pleine Nature s’est réuni ce jeudi 7 mars, au siège du groupe Rossignol à Saint-Jean-de-Moirans. Après une visite du service course de Rossignol, les 12 participants ont travaillé sur le thème « Construire des idées de séjour pleine nature pour la cible famille sportive« . Trois persona ont été travaillés, un « World Café » a permis de dégager des listes de points d’intérêts du territoire et des pépites ont été retenues pour alimenter la construction de futurs séjours adaptés aux 3 persona « famille sportive ».
Un grand merci aux participants pour leur implication et leur bonne humeur ! 
Retrouvez la restitution complète de cet atelier prochainement sur cet page.
Restitution de l’atelier du lundi 20 novembre 2023
Le rendez-vous du Club Territoire Pleine Nature s’est tenu le lundi 20 novembre au Campus de La Brunerie – Tremplin Sport Formation à Voiron. Avant d’échanger autour de la thématique du jour, une visite des équipements sportifs emblématiques du site de la Brunerie était organisée.
16 participants ont activement pris part à cet atelier sur la thématique : Comment associer les acteurs locaux et offres de services aux projets de grandes itinérances ?
Voici le déroulé de l’atelier et ce qui en est ressorti :
Votre définition de la « grande itinérance » et les itinéraires en Pays Voironnais
Dans un premier temps, 2 questions ont été soumises aux participants :
La « grande itinérance » pour vous c’est ?
Les réponses des participants représentées en nuage de mots (la taille des mots est proportionnelle au nombre de fois où il a été cité) :
A quels itinéraires pensez-vous spontanément en Pays Voironnais ?
Les réponses des participants représentées en nuage de mots (la taille des mots est proportionnelle au nombre de fois où il a été cité) :
Les itinéraires actuels et en projet
Pour apporter des éléments de réponses, une carte des grands itinéraires actuels et en projet sur le Pays Voironnais a été projetée et commentée :
Dans la peau de votre persona
Dans un second temps, les participants ont été amenés à imaginer le parcours client de 4 persona cibles :
Par groupe de 4, ils ont imaginé le parcours client de ces persona avant/pendant/après leur séjour. Comment préparent-ils leur voyage ? Que recherchent-ils lors de leur itinérance ? Comment partagent-ils leur expérience de retour à la maison ?
Le voyageur à vélo solitaire
Le groupe s’est projeté sur une itinérance de 2 jours sur la véloroute de la Via 5 Lacs entre Paladru et Aiguebelette, à travers la Chartreuse et la Valdaine.
Avant son séjour, le voyageur à vélo solitaire se renseigne sur l’itinéraire et ses points d’intérêt, son moyen de transport pour accéder à l’itinéraire, un lieu d’hébergement peu onéreux (camping, auberge de jeunesse), où sortir le soir pour faire des rencontres.
Pendant le séjour, il arrive en train à la gare de Lépin-le-Lac, il mange plutôt sur le pouce à midi (boulangerie) et sort plus le soir, il partage les paysages et lieux remarquables sur les réseaux pendant son itinérance.
Après le séjour, il laisse des commentaires sur le parcours et sur les lieux remarquables et établissements qu’il a fréquentés (avis Google, etc). Il envisage de revenir avec des amis sur l’itinéraire et de consommer des produits locaux.
Les voyageurs à vélo en couple
Avant leur séjour, ces itinérants à vélo préparent consciencieusement leur séjour : site internet spécialisé, découpage de l’itinéraire, difficulté et technicité du parcours, services spécifiques vélo, logistique et transport, tout y passe. Ils sont soucieux de l’adéquation entre l’offre touristique (hébergement, restauration, etc.) le long de l’itinéraire et leur budget. Ils seront également attentifs en dernière minute à la météo prévue pendant le séjour pour anticiper et ajuster l’itinéraire voir la destination.
Lors du séjour, ce couple est attentif à l’adéquation entre les informations glanées lors de la préparation du voyage et ce qu’il trouve sur le terrain. La signalétique, la qualité de la trace GPX, et l’entretien de l’itinéraire sont essentiels dans l’expérience. Les points d’intérêts touristiques (patrimoine, etc.) et équipements (points eau, ravitaillement; aires de services vélo – recharge VAE, kit réparation -) ainsi que d’éventuels services (consignes, transport de bagages) sont recherchés. En soirée, c’est une cuisine du terroir et de produits locaux qui est attendue, les hébergements doivent offrir des services adaptés (stockage vélo sécurisé, menus adaptés) et se trouver à proximité de l’itinéraire.
Pour rentrer à la maison c’est l’intermodalité qui est de mise, avant de pouvoir partager l’expérience vécue avec ses proches.
Les micro-aventuriers randonneurs
C’est cette fois sur un groupe de 4 amis randonneurs de 20-25 ans et évoluant sur le futur itinéraire du Chemin de Saint-Bruno que ce groupe a travaillé.
Avant leur séjour, ces amis préparent leur parcours sur internet et prennent des infos telles que kilométrage et dénivelé. Ils regardent où ils pourront se ravitailler (points d’eau et boulangeries/supérettes) et les possibilités de bivouac.
Pendant l’itinérance, ils profitent de haltes produits locaux (bières, charcuterie, fromage) et visitent les lieux remarquables sur l’itinéraire (Grange Dimière, Sylve bénite, monastères, etc.). Comme ils n’ont pas toujours de réseau en montagne la journée, ils souhaitent du réseau sur leur lieu d’hébergement/bivouac.
En fin de séjour, ils rentrent en BlaBlaCar ou RézoPouce et partagent photos et expériences sur les réseaux sociaux. Il peuvent participer à d’éventuels jeux concours photos organisés par la Destination.
Les randonneurs itinérants
Nous avons cette fois un groupe de 5 jeunes retraités qui parcoure la Via Sancti Martini.
La préparation du séjour se fait principalement par un des membres du groupe qui va glaner des informations sur l’itinéraire, acheter des guides et une carte du secteur, repérer les restaurants ouverts et réserver à l’avance des hébergements confort. Il s’appuiera, si possible, sur un guide spécifique à l’itinéraire. Il organise également le transport de bagages et le retour d’a minima le conducteur au point de départ.
Lors de l’itinérance, il complète la carte papier et le guide avec une application smartphone qui complétera les infos patrimoine, points de vue, faune/flore. La présence de QR code sur les éléments de patrimoine qui renvoient vers un site d’infos peut être appréciée. Pour la restauration le groupe est adepte de cuisine du terroir et de restaurants midi et soir. En l’absence de restaurant, un kit raclette/fondue peut faire l’affaire. Il apprécie les anecdotes et bons plans distillés par les professionnels du tourisme rencontrés (il pourra être bon pour cela de former/sensibiliser les hébergeurs par exemple à une meilleure connaissance du territoire, notamment lorsqu’on est loin d’un office de tourisme). L’identification de haltes sur l’itinéraire pourra faciliter la prise de décision du groupe (points fraîcheur, tables de pique-nique, éléments remarquables). Ces amis cherchent du calme, de la déconnexion, et du ressourcement, et ils seront sensibles à l’histoire du territoire qu’ils traversent.
De retour à la maison, s’ils sont contents du séjour, ils seront prescripteurs. Les souvenirs qu’ils ramènent pour eux et à leurs proches sont d’ailleurs l’occasion d’échanger sur les expériences vécues.
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